Le projet de ARSENECA vise à réduire notre éco anxiété en offrant une deuxième vie aux déchets numériques qui s’amoncellent sur la montagne de détritus numériques.
Un déchet numérique, est une photo, un fichier, un compte, un mail qui n’a plus d’utilité. Celui-ci occupe de l’espace, et consomme de l’énergie.
Un tweet consomme 0,02 gCO2/unité, un mail 4gCO2, une requête google 6,7gCO2/unité un mail avec pièce jointe 35gCO2 et une photo 65gCO2

↳ #LE DEFI

Un taux de CO2 qui crève le plafond, un nombre d’individus par espèce diminué de 20%, et la biodiversité qui s’étiole à un rythme 100 à 1000 fois plus élevé que ces derniers millions d’années. Nous vivons un changement de cap vers une extinction accélérée, conséquence d’un réchauffement climatique lié à notre activité.

Depuis peu, beaucoup ressentent une eco-anxiété numérique, qui est liée à notre activité sur le web, par la création d’objets numériques sous la forme de tweet, de likes, de mails, de photos abandonnées et stockées, requêtes sur le web. Nous accumulons sans en prendre conscience des objets numériques qui prennent de l’espace et consomme de l’énergie.

Cependant, une partie de ces données sont des déchets qui pourraient représenter jusqu’à 1% de la consommation énergétique mondiale… pour rien. Pire, les supprimer nécessiterait un travail colossale. Imaginez simplement votre boite mail à vider, trier les photos inutiles qui dorment dans les servers et consommes de l’énergie.

Nous pouvons détruire ces objets numériques, et les jeter à la poubelle, comme jeter un reste de repas après un bon restaurant. Il est également possible maintenant de leur donner une deuxième vie et réduire notre éco-anxiété numérique.

ARSENECA  va peindre avec un robot ,sur une toile les déchets numériques, après les avoir traités et arrangés artistiquement. Le recours à un robot permet de limiter la perte d’information lors de la transformation de l’objet numérique en objet physique.
Les déchets numériques deviennent des œuvres mis à disposition du grand public. En faisant l’acquisition d’un déchet numérique ARSENECA, vous contribuez à augmenter le bien-être environnemental et participer à l’abaissement du niveau de l’éco-anxiété globale.

La réduction de l’éco-anxiété est systématique par l’utilisateur du Totem d’éco-anxiété, la transformation des déchets numériques, en déchet numérique recyclé, nécessite un traitement lourd.

Le gain se fait sur la consommation énergétique nécessaire à la transformation qui est extrêmement faible, comparativement à l’énergie nécessaire pour conserver un déchet numérique dans un système.
Une piste en cours de développement est liée à la capacité à réduire l’espace physique occupé par un déchet numérique recyclé (0,3m3) à 0,18m3.
Pour cela ARSENCA compresse l’ensemble des déchets numériques, jusqu’à leur donner la taille de de 625 pixels.
Le résultat est un point noir dessiner par un robot pour conserver l’information initiale, sur un support adapté. Ce point contient ainsi tous les déchets numériques.